Identifier Ses Peurs Et Les Recycler

NE PLUS AVOIR PEUR DE SES PEURS

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Objectif

  • Identifier et dépasser ses peurs.

    La peur est un état physiologique naturel, un signal d’alarme, qui nous avertit de la présence possible d’un danger (qu’il soit réel ou imaginaire). L’information qu’elle fournit nous permet de prendre les mesures pour nous protéger.

    Nous avons toutes sortes de réactions devant la peur. Parfois, ces réactions sont tout à fait fonctionnelles mais, à d’autres moments, elles nous handicapent. 

    Il est tentant d’éviter tout ce qui nous fait peur. Si l’on vit ainsi, le risque est de s’aménager une existence qui s’avérera de plus en plus limitée. Pour gagner de la liberté dans la vie, il est nécessaire, au contraire, d’apprivoiser ses peurs.

    L’important est de prendre soin de reconnaître la peur, de l’accepter et d’évaluer ce que nous gagnerons à l’apprivoiser et non à l’éviter.

  • Dédramatiser la situation.

    Qu’est-ce que je ferais si je n’avais pas peur ? Complétez la phrase suivante : « Si je n’avais pas peur, je… ». Je prends un papier et un crayon pour noter spontanément ce qui me vient à l’esprit et je laisse parler mon cœur (ne tentez pas de juger ou de mettre un filtre à ce que vous écrivez).

  • Transformer ses peurs en énergie positive.

    – J’écris ma peur sur un papier. Je la mets à distance en la sortant de ma pensée et c’est moi qui prends ainsi le contrôle.

    – Une fois écrite, je l’observe comme un spectateur qui regarde son personnage et je lui parle, comme à une personne.

    – Puis je froisse le papier et le jette à la corbeille.

  • Se préparer à faire face à la situation de façon sereine avec résilience.

    La résilience comme la capacité à nous adapter et à rebondir en période d’adversité. Il s’agit des habiletés permettant de traverser une épreuve avec le plus d’adaptabilité possible. Les études montrent que la résilience est corrélée à la souplesse (émotionnelle et cognitive), un brin de positivisme réaliste et une capacité à faire face aux événements douloureux de façon calme, mais proactive.

  • Considérer la peur comme une « amie ».

    Identifier son émotion de peur, l’accueillir, la nommer, l’accepter, lui parler comme à un personnage extérieur permet de se relier à soi-même et de se préparer à passer à l’action, en utilisant cette énergie de façon positive.

Actions

  • Traversez votre peur.

    (Pleine conscience, PNL, Hypnose, Yoga, Méditation...)

  • Dédramatisez la situation :

    Qu’est-ce que je ferais si je n’avais pas peur ?

  • Visualisez le succès.

    En me mettant en état de relaxation (cf. exercices de visualisation : outil 32) et en reprenant les éléments précédemment écrits.

  • Vous confronter à vos peurs pour vous y habituer.

    Je me prépare et je m’entraîne comme un sportif ou un comédien (la répétition permet d’entraîner le cerveau et de lui apprendre qu’il n’y a pas de danger).

  • Passez à l’action.

    Je me prépare physiquement (respiration, ancrage, posture…) et mentalement (comme vu avec la visualisation du succès, les encouragements positifs…). Dans l’événement à assumer, je pense à un personnage qui pourrait se sortir de cette situation facilement et je l’interprète. Ce jeu théâtral me permet de prendre conscience que ce n’est pas moi que l’on juge, mais mon personnage (ainsi je ne confonds, ni ne mélange mon identité avec le rôle que je joue dans la situation).

  • Célébrez chaque succès.

    Je travaille sur le « renforcement » positif en célébrant chaque petite réussite. Cela va nourrir ma propre estime et deviendra un point d’appui pour mes futures réussites.

Réaction biochimique de la peur

  • Cardiaques

    Tachycardie (augmentation de la fréquence cardiaque).

  • Vasculaires

    Augmentation de la pression artérielle et une dilatation des vaisseaux sanguins.

  • Pulmonaires

    Dilatation des bronches.

  • Digestives

    La digestion est ralentie.